1974. Un nouvel album solo, et pour votre plaisir, vos dîners et soirées dansantes», qui réunit quelques amis, anciens comme Ray Collins, Mother de la première heure, ou Sugarcane Harris, nouveaux comme Napoleon Murphy Brook. Un invité de marque, également, en la personne de Jack Bruce. Album traversé par un souffle nouveau, en toute sérénité, album parfaitement maîtrisé par un Zappa au zénith de sa popularité. Il y a de grands moments dans ce disque, « Stink Foot » et « Cosmik Debris », sans oublier « Nanook Rubs It » ou l’admirable « Apostrophe’», nouvelle version du « Magic Fingers » de «200 Motels», dans lequel Jack Bruce, virtuose, fait étalage de sa vélocité sans ostentation. Du reste, l’ensemble de l’album est passionnant, et l’on se demande comment un « rock-critic » a pu écrire à propos de ce disque qu’il y manquait « l’ivresse d’antan »... « Apostrophe » est le résultat d’un minutieux contrôle des possibilités du studio unies à celles de musiciens dont la technique sans faille sert les phantasmes de Zappa. « Apostrophe», chef-d’oeuvre de raffinement, est ainsi l’aboutissement logique d’une longue quête, avant de nouvelles aventures... FRANCIS VINCENT. Voir la traduction de l'album
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