1976. Les fidèles parmi les fidèles de Zappa se regardent et ne comprennent plus. Les plus jeunes se demandent si c’est bien là le Zappa dont on leur rebat les oreilles, Dépassé semble-t’iI par son succès, Zappa nous donne ici son plus mauvais disque. A trop vouloir se faire plaisir, et faire plaisir démagogiquement à un public plus friand de hard- rock, fût-il le plus débile, que de musique élaborée, Zappa sombre, sombre, sombre… Pour une fois, l’adage « un mauvais Zappa vaut mieux qu’un bon Rolling Stones » n’est pas vérifié, loin de là. « Black Napkins » sonne comme le Santana de « Love Supreme » (le pire !), quant à « Zoot Allures», on dirait bien un vieux McLaughlin, à moins que ce ne soit du Jeff Beck nouvelle sauce. On aura tout dit de ces fadaises disco-pop quand on aura mentionné certains musiciens : Estrada l’inattendu, dont on regrettera la trop discrète apparition sur cet album, et Terry Bozzio, en passe de remplacer de manière durable Aynsley Dunbar. FRANCIS VINCENT. Voir la traduction de l'album
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