1973. Connaissez-vous « Superstition » de Stevie Wonder ? C’est un peu ça que Zappa nous offre avec « Overnite » : de la rigueur, des arrangements court et ramassés, un tempo funky. Mais aussi le délire sexuel des paroles, des vocalises incroyables et des percussions. Une instrumentation sans faille par des musiciens hors de pair (Mr et Mme Underwood, Duke, Ponty) au service d’une indubitable efficacité musicale. Et la voix un peu rauque, comme ironique, de Zappa qui chante.
Avec « Overnite » Zappa renoue avec le succès. Le disque est unanimement salué. Fait plus important encore, il réconcilie les vieux fans nostalgiques avec les jeunes qui le découvrent alors seulement. Zappa cesse alors d’être un mythe pour vieux freaks sur le retour, pour devenir le visionnaire d’une génération, le tenant du courant le plus riche de la musiqua rock. Désormais, à une ou deux exceptions prés (« Bongo Fury » et « Zoot Allures »), chacune de ses productions, tant en concert que sur disque, sera la synthèse des différents « sons » des Mothers, un habile résumé de l’histoire musicale du groupe. Une certaine façon, pédagogique en diable, d’amener les nouveaux auditeurs à l’univers sonore des anciens albums. FRANCIS VINCENT.
 
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01
Camarillo Brillo 3:59
02
I'm The Slime 3:35
03
Dirty Love 2:59
04
Fifty-Fifty 6:11
05
Zomby Woof  6:10
06
Dinah-Moe-Hum 6:04
07
Montana  6:36



Frank Zappa Guitare, chant
Bruce Fowler Trombone
George Duke     Claviers, synthétiseur
Ian Underwood flûte, clarinette, saxophone alto et tenor
Jean-Luc Ponty Violon, violon baryton
Ralph Humphrey Batterie
Ruth Underwood Marimba, vibraphone, percussions
Sal Marquez Trompette
Tom Fowler Guitare basse